Foie gras, Nash ? Que faire ?

Un article récent de Ouest-France sur une maladie peu connue la Nash (Acronyme anglais pour « Non alcoholic steato-hepatitisen » ; en français : stéatose hépatique non-alcoolique) a inquiété certains de mes patients qui m’ont demandé mon avis .

Voici un extrait de l’article :

Cette affection, appelée « Nash », est sans symptôme jusqu’à un stade avancé. Ce mal touche 3 à 6 millions de personnes, dont le commentateur sportif Pierre Ménès

La Nash, qu’est-ce que c’est ?
C’est une maladie du foie, la maladie hépatite la plus fréquente aujourd’hui. Schématiquement, la graisse s’accumule dans le foie. Ce qui peut créer une inflammation, des lésions de l’organe qui peuvent déboucher sur une cirrhose, sans consommer d’alcool. Il y a aussi un risque de cancer du foie.
La Nash (1) touche en particulier les personnes obèses ou/et diabétiques qui peuvent développer des maladies cardiovasculaires. On l’a vue émerger il y a sept-huit ans. C’est un mal de nos sociétés du XXIe siècle, lié à nos conditions de vie, à nos modes de vie modernes, à la malbouffe.

Comment est-on touché ?
« Par une mauvaise hygiène de vie, une alimentation trop grasse, trop riche en sucres rapides. De ce fait, on l’a aussi appelée maladie du soda, mais c’est trop réducteur », répond le professeur Bertrand Cariou, diabétologue à Nantes. L’appellation de « maladie du foie gras » est plus juste. La Nash s’installe aussi quand la personne n’a pas assez d’activité physique, ne bouge pas assez.

 

C’est une maladie bien connue des radiologues. Pendant 20 ans d’exercice de la radiologie et de l’échographie abdominale, j’ai pu diagnostiquer à de nombreuses reprises cette maladie bénigne.
Le foie en effet au lieu d’être gris sombre à l’échographie apparaît plus blanc et brillant du à l’augmentation de la réflexion des ultrasons sur l’accumulation des cellules graisseuses dans le foie.
En Français médical on dit stéatose hépatique.  En langage courant, on dit : foie gras ! C’est-à-dire accumulation de cellules graisseuses dans le foie. C’est comme le foie gras des canards et des oies.
En plaisantant, je disais à mes patients paysans qui engraissaient leurs canards qu’ils avaient la même maladie que leurs canards ! Pour engraisser le foie de leurs canards, les paysans les gavent de maïs, qui contiennent des hydrates de carbone et qui vont s’accumuler ainsi sous forme de réserves graisseuses dans le foie.
Et bien c’est pareil chez l’être humain : s’il a une alimentation trop riche en graisse et surtout en hydrates de carbone ces graisses vont s’accumuler dans le corps, dans le foie et donner ainsi à l’échographie un aspect brillant du foie qui fait porter le diagnostic de stéatose hépatique.

Cette atteinte est réversible si l’on cesse de s’alimenter de façon incorrecte.
Mais pour cela il faut mener une réforme nutritionnelle avec beaucoup de pédagogie et d’insistance de la part du médecin pour pouvoir convaincre son patient que s’il corrige ses erreurs nutritionnelles, il évitera d’aggraver les lésions de son Foie.

Car le risque de la stéatose et de l’accumulation de graisse dans le foie est de mener ensuite vers la cirrhose qui est une atteinte fibreuse cette fois-ci irréversible du foie avec le risque de cancer du foie.
C’est donc une maladie bénigne si elle est bien soignée, grave si elle est négligée.

Il n’y a pas besoin de médicament pour traiter cette maladie.

Attention BigPharma est en train de créer de toute pièce cette « maladie Nash » pour vous faire peur et vous vendre des médicaments à vie. Car le marché serait de 22 milliards de dollars par an ! Ci joint un extrait d’un article du 22 janvier 2019 

« Maladie du foie gras : des biotech à l’orée d’un marché très porteur
Catherine Ducruet

Deux produits, dont celui du français Genfit, sont sur la dernière étape avant la commercialisation. L’américain Gilead vient, lui, d’essuyer un revers.
De même que 2013 a été l’année clé pour les traitements de l’hépatite C, 2019 sera « l’année de la NASH » (stéatohépatite non alcoolique) ou maladie du foie gras. C’est ce qui ressortait des présentations faites lors de la conférence JP Morgan de début janvier à San Francisco. Mais pas forcément pour toutes les entreprises lancées à l’assaut de ce marché potentiel de 22 milliards de dollars à l’horizon de 2025. »

Ces médicaments augmentent le mauvais cholestérol. La réponse a ce d’où gras n’est pas un traitement médicamenteux mais de modifier ses habitudes nutritionelles tout simplement.

Le traitement de cette maladie est un traitement uniquement diététique et nutritionnel :
Il faut à la fois manger mieux et manger moins.

Manger mieux :
Supprimer les sodas, le sucre blanc, les cacahouètes, la plupart des produits industriels à base d’huile de palme et les excès de sucreries. Diminuer sa consommation d’alcool car les sucres de l’alcool favorisent la stéatose.

Manger moins :

L’idéal si l’on est en surpoids est de pratiquer la méthode que je conseille et qui est la plus efficace la plus rapide et la plus économique pour maigrir, qui est le micro-jeûne du soir. Avec le draineur DRENADOCTA.

À la place du dîner de 20-21h, on boit 50 ml de DRENADOCTA dans 3/4 de litre d’eau, lentement sans autre apport nutritionnel.

Comme il n’y aura aucun apport de sucre et d’hydrates de carbone de 14h la veille à 8h le lendemain, le métabolisme du corps va enclencher le processus de jeûne et va prendre dans le gras notamment du foie, les réserves énergétiques nécessaires pour donner au cœur et au cerveau l’énergie qu’il leur faut (c’est la cétogènèse ou fabrication de corps cétoniques à partir du gras).

C’est une méthode radicale et efficace pour maigrir et guérir la stéatose et le surpoids que j’enseigne à mes patients et que je peux vous enseigner et vous conseiller si vous le souhaitez.

Dr Pascal Trotta

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