Jeûner pour maigrir ? Jeûner pour guérir ? Journal de jeûne du Dr Trotta

Journal de jeûne du Docteur Trotta, jeûne complet d’une semaine en septembre 2017

Jeûne débuté le mercredi 15 septembre après le déjeuner à Saint-Sébastien.
Nous devions partir cinq jours en voyage et nous apprenons que notre billet d’avion est annulé pour grève des contrôleurs aériens, un grand classique en France.
Dépité et ayant cinq jours devant moi, je décide de jeûner dès le lendemain pour cette durée minimum et d’essayer de m’y tenir.

Comment est venu cette motivation soudaine pour le jeûne ?
Alerté en 2016 par des amis me conseillant de voir l’émission d’Arte sur le jeûne , je l’ai finalement regardé quelques mois plus tard quand j’ai eu le temps. J’ai alors été fortement impressionné par l’expérience accumulée par les Russes puis par les Allemands dans cette thérapie. Alors que je n’en avais jamais rien appris en 12 ans d’études de médecine.

Depuis 12 ans que je pratique la médecine naturelle et après 20 ans de pratique de radiologie, où j’ai pu constater les effets secondaires terribles des chimiothérapies et ai pu constater régulièrement que environ la moitié des patients qui mouraient de leur cancer, mouraient surtout des effets secondaires de leur traitement, je dis régulièrement ceci : « si j’ai un cancer, je n’irai pas d’abord frapper la porte d’un centre privé ou d’un hôpital mais je commencerai par jeûner. »

C’est quelque chose d’instinctif en moi que je ne saurais expliquer, peut-être par des lectures éparses et par mon bon sens qui ne m’a jamais lâché en médecine et qui explique en grande partie mon parcours sinueux mais ô combien passionnant.

Donc j’avais déjà un a priori plutôt positif pour le jeûne, mais ayant un solide appétit et ayant souffert adolescent de nombreuses hypoglycémies suite à des erreurs nutritionnelles, j’avais une peur instinctive de manquer de nourriture et de reproduire ces fâcheuses hypoglycémies.

Donc, je n’avais jamais jeûné jusque-là.

J’avais quand même essayé de moins diner lors du carême de 2015 pendant 40 jours du lundi au vendredi. Pour pouvoir tenir 40 jours, j’oubliais ces sages résolutions le samedi et le dimanche. Ce qui permettait de se « relâcher » avec un bon restaurant le samedi et un dîner entre amis ou en famille le Dimanche. Ce qui m’a permis de tenir et de ne pas craquer pendant ces 40 jours.
Ce fut déjà une première victoire de tenir aussi longtemps en ne prenant qu’un bol de soupe le soir et en éliminant tous les aliments que j’aimais jusque-là (vin, saucisson, fromage de brebis, pain). Au final j’ai fini le carême allégé de 4 kg en 40 jours, allégé de certaines douleurs et rasséréné sur le fait que j’avais une certaine volonté là où je pensais que je faillirai.

Il y a 12 ans, j’avais modifié de fond en comble ma nutrition, ce que j’ai bien expliqué dans mon livre « L’alimentation vivante, la première médecine ». Mais je n’avais jamais réussi depuis à diminuer mon appétit et savait qu’un jour, il faudrait que j’apprenne à manger moins, à être plus sobre, à être un peu finalement comme les Hounzas, tous ces peuples traditionnels à la grande longévité, expliquée en partie par leur sobriété.

Donc, cette année après avoir visionné et assimilé l’émission du jeûne d’Arte, j’ai eu la chance d’avoir sur mon chemin des personnes qui m’ont réellement conforté mon envie de jeûner :
La première : un ami de mon beau-frère, rencontré lors d’un anniversaire et qui était le seul avec sa bouteille d’eau alors que nous fêtions cet anniversaire avec champagne, vins de Bordeaux et petits fours. Cet ami avait une récidive de cancer de la prostate et avait décidé après des traitements assez éprouvants de jeûner. J’ai pu lui parler juste avant son départ et ait constaté tout de suite son haleine acétonique (odeur aigre-douce de pommes), traduisant qu’il était bien effectivement en train de jeûner et ceci de façon efficace.
La conversation amicale que nous avons eue, a été suivi ensuite par des échanges de mails dans lesquels il me donnait pas mal d’informations notamment le lien pour visualiser l’émission d’Arte que je n’avais pu regarder à temps et des études scientifiques réalisées aux États-Unis démontrant l’efficacité du jeûne sur le traitement du cancer.

La deuxième personne mise sur mon chemin fut un cousin chez qui je logeais à Paris et qui revenait de la clinique Buchinger à Malaga où il avait pratiqué un jeûne de 10 jours pour guérir une hypertension.
Il avait effectivement perdu 12 kilos et avait corrigé ainsi naturellement son hypertension sans prendre de médicament chimique. Ceci n’est que du bon sens, chaque kilo perdu permet de diminuer sa tension.

Donc fort de cette documentation sur le jeûne, de ce bon sens inné et des personnes rencontrées qui avait jeûné entre 10 et 20 jours et qui s’en portaient très bien, j’ai décidé de débuter le jeûne par moi-même mais de façon progressive.

Ainsi après la bombance des fêtes de Bayonne, pour éliminer les excès, je décidais de passer à une étape plus radicale que celle du carême de 2015 (peu dîner) : ne pas dîner du tout !
Ce fut une grande victoire quand le premier soir je réussis à ne rien manger du tout et à ne boire que mon draineur Detox DRENADOCTA. Le lendemain je petit déjeunais copieusement et déjeunais normalement. Mais fort de ce premier succès , je ne dînais pas le deuxième soir et ainsi de suite du dimanche au vendredi, soit 6 soirs de suite. Alors que j’avais perdu 4 kg en 40 jours en 2015 en dînant peu, cette fois-ci en ne dînant pas du tout, mais en buvant que des tisanes ou mon draineur DRENADOCTA , j’ai ainsi perdu 4 kg en six jours.
Ainsi il est largement plus efficace de ne pas dîner du tout que de dîner un peu, si l’on veut faire une cure detox rapide et perdre du poids.

Fort de ces succès en échelle successives, j’ai donc décidé, la première opportunité venue, de passer de ce micro-jeûne du soir au jeûne complet.

Pour vous aider à jeûner je veux vous faire part de mon expérience en vous dévoilant mon journal de jeûne.
Le premier soir, mercredi, c’est facile car j’avais pris l’habitude de ne pas dîner. Je bois mon DRENADOCTA et me couche normalement. Je me réveille le lendemain bien décidé à ne pas manger du tout.

Jeudi : Ce premier jour de jeûne. Poids 76 kg (pesée le matin, tout nu,juste après le lever et avoir vidé sa vessie) n’est pas trop difficile, j’en suis étonné.
Au petit déjeuner je prends mon thé vert à la menthe habituel et rien d’autre. Je vais ensuite voir un ami en moto, parcourt ainsi dans la matinée une quarantaine de kilomètres sans fatigue aucune ni hypoglycémie. Cet ami me propose de déjeuner et je lui dit : « non, je jeûne et je veux tenir. « je respecte ta décision » me dit-il, « mais n’est-ce pas trop difficile ? »
Je lui dis que je suis étonné, que pour l’instant ça va. J’avais cependant assez soif et sentais ma bouche sèche. Je n’ai donc bu chez lui qu’un seul verre d’eau.
Rentré à mon domicile, ma femme et mon fils avaient déjà déjeuné et ma femme qui était prévenue que je me mettrais à jeûner, avait eu la délicatesse de ne pas me préparer un repas et de ne pas mettre d’assiette prête pour moi. Entre-temps j’avais acheté 2 l de jus de légumes bio et un quart de litre de jus de choucroute.

Le guide de mon jeûne fut le livre du Dr Hellmut Lützner, « Le jeûne. maigrir, éliminer, se désintoxiquer ». Je pris donc mon quart de litre de jus de légumes bio dilué avec la moitié d’eau et bus ce demi litre de jus dilué, lentement par petites gorgées que je faisais semblant de mâcher et que je passais ainsi lentement autour des dents comme si j’avais mangé quelque chose de solide.
C’est ainsi beaucoup plus facile et fait oublier l’absence de nourriture solide.
Rien d’autre au déjeuner.
Puis fort de cette première expérience de n’avoir ni dîné la veille, ni petit-déjeuner, ni déjeuner alors que je suis un adepte du petit déjeuner de roi et d’un déjeuner copieux (afin de dîner peu), je m’allongeais au soleil pour me reposer car je sentais une certaine fatigue et me mis à lire le livre du Docteur Lützner en détail et soulignait les passages pratiques qui m’intéressaient particulièrement dans mon cas de figure.
Je ne goûtais pas et le soir je reprenais mon 1/2 litre de jus de légumes bio dilué et m’en satisfaisais au grand étonnement de ma femme, qui dînait normalement en même temps que moi.
Je dormais très bien comme la première nuit.
Il faut savoir que quand on ne dîne pas et quand on jeûne, on dort très très bien !
On peut par contre faire au début plus de cauchemars ou de rêves significatifs qui peuvent correspondre à des crises de détoxication psychique ou spirituelle.

2éme jour de jeûne complet le vendredi, poids 75 kg
Déjà perte d’1 kg en un seul jour de jeûne. C’est efficace pour perdre du poids
Petit déjeuner : thé vert à la menthe sans sucre bien évidemment. Il faut bannir le plus possible le sucre, c’est comme ça que l’on enclenche le mécanisme physiologique du jeûne que l’on appelle la cétose. Je développerai dans un autre article ces mécanismes physiologiques du jeûne qui expliquent la résistance du jeûneur face à la fatigue et aux hypoglycémies.
Je repars en moto visiter une maison dont le mobilier est mis en vente aux enchères par le père commissaire priseur d’une amie de ma fille Maîalen. Puis je vais rendre visite à l’ami de la veille qui me dit « alors comment ça va , tu tiens ? » je lui dis que je suis étonné de la facilité pour l’instant avec laquelle j’ai réalisé ce premier jour de jeûne, mais je ne crie pas victoire car je sais qu’il y aura probablement des moments difficiles.
Nous rentrons à la maison avec deux cousines que ma femme a invité à déjeuner et je m’assied à leur table et leur prie de m’excuser mais que je ne prendrai qu’un petit jus de légumes. Je suis étonné de pouvoir assister à ce déjeuner qui a l’air très bon et de me satisfaire de mon jus de légumes. C’est signe que le mécanisme du jeûne a dû s’enclencher et que que la faim ne me tenaille pas trop.
Je les laisse leur café et leur chocolat noir puis nous repartons à la vente aux enchères et assiste debout et partiellement assis à 2h30 de vente aux enchères, mes premières ventes aux enchères.
Je passe mes premières enchères et subit le premier à coup un peu difficile : c’est assez stressant la première fois que l’on surenchérit et j’avais lu qu’il fallait éviter pendant le jeûne des à-coups de stress car le métabolisme du jeûne permet l’endurance mais ne permet pas trop les accélérations. Je ressens très rapidement une accélération passagère du rythme cardiaque et ressens le besoin de m’asseoir et de me reposer signe que le stress de surenchérir a fait demander une dose de glucose que mon absence de nourriture ne permet pas de donner aussi rapidement et m’adapte donc à ce nouveau rythme.
Je suis quand même obligé de m’asseoir pendant 20 minutes à la fin des enchères car je ressens un sacré coup de pompe. J’en profite pour me reposer mais je suis debout au bout de 20 minutes tout frais et dispo sans avoir mangé quoi que ce soit. Je n’ai ressenti pendant ces 2h30 qu’une sensation de soif et ai dû boire deux verres d’eau.
J’ai la force d’emmener les objets achetés dont 2 malles anciennes assez lourdes puis nous repartons à la maison et préparons le dîner que nous organisons à l’ improviste pour notre ami commissaire priseur qui est venu de Toulouse avec sa femme.

Autre victoire : nous avons pu recevoir deux couples d’amis à la maison tout à fait normalement et je ne leur ai absolument pas dit que je jeûnais car je ne voulais pas déranger et je ne voulais pas aussi être forcé par les boutades bien franchouillardes des amis que je connaissais bien et qui pouvaient vous dire « allez un petit verre, c’est pas si grave , une petite part de gâteau… ».
J’ai réussi à passer ce dîner copieux et bien arrosé en ne mangeant qu’une demi assiette de gaspacho et en ne buvant que de l’eau.

J’avais lu un peu partout que pour jeûner, il est nécessaire de s’isoler ou de se mettre avec des amis et de jeûner tous ensemble, c’est plus facile, certes tout cela est bien vrai. Mais ma profession de médecin et mes obligations ne me permettent pas cela, pour l’instant. J’ai donc profité de ces cinq jours de libre inopinés pour me décider à jeûner tout seul et de n’embêter personne et de continuer à vivre comme avant. Je crois que cette solution nécessite peut-être un peu plus de volonté mais qu’elle est assez sage et assez flexible car elle peut permettre à tout un chacun de jeûner dans son environnement et en tout cas pour l’instant cette expérience est favorable et j’espère arriver à la maintenir six jours.
Je ne suis pas obligé de me coucher plus tôt que les autres et vis normalement et accompage mon épouse lors du dîner que je ne prends pas bien sur et ne ressens aucune fatigue spéciale.
J’ai remarqué que je dors très bien et mieux que d’habitude. J’ai besoin de moins de sommeil et me réveille plus facilement le matin.
Mes réveils sont moins douloureux et je n’ai pas les articulations et les tendons raides ou douloureux comme d’habitude. Par contre, il faut se lever plus doucement car on peut avoir quelques étourdissements si on se lève trop vite : ceci est dû à l’hypotension orthostatique générée par la déshydratation induite par le jeûne.

3éme jour de jeûne, samedi. Poids 74 kg
La facture du dîner non pris hier se paye le matin et je me retrouve devant la table du petit déjeuner avec grand faim en me disant « combien de baguettes je vais prendre, combien de tartines je vais me faire ? » Je résiste à cette faim et me fait un thé vert et le bois tranquillement tout en discutant avec ma fille aînée. Et enfin je bois peut-être mon thé un peu trop vite et ressens quelques nausées légères et passagères mais que j’avais ressenties également lors du premier petit déjeuner où je n’avais pris que du thé et n’avait pas absorbé d’alimentation solide.
Ceci est un des effets secondaires du jeûne au début mais qui passe ensuite et qui survient si l’on boit un peu trop vite. Il faut donc boire lentement même si l’on a faim.
Autres détails que je n’ai pas souligné : comme l’on ne mange plus de solide, on va beaucoup moins à la selle. Moi qui ai une nutrition équilibrée et un transit régulier matinal cette fois-ci, je ne suis allé à la selle que le deuxième jour mais sans difficulté.
Je n’ai pas fait les lavement préconisés par le Dr Lützner dans son livre, ni pris le sulfate de sodium pour évacuer l’intestin car ayant un transit excellent, et n’ayant aucune envie de me faire un lavement, je ne l’ai pas jugé nécessaire. De plus je voudrais essayer de conseiller cela à mes patients sans avoir à s’infliger de lavements ou à prendre cette potion amère, donc j’essaye comme ça et on verra bien.
Ce 3ème jour, samedi, je vais au marché de Bayonne qui est une habitude saine prise depuis 10 ans où je côtoie les producteurs locaux et les amis et où nous passons de bons moments ensemble. Je ne bois qu’un petit café offert par mon ami Iñaki et je ne vais pas boire mon petit verre de vin blanc ni manger des huîtres et me contente d’acheter du bon vin pour les amis.
Je ne déjeune ensuite que mon demi litre de jus de légumes dilué, ceci facilement puis nous allons à un mariage où nous sommes invités.
Là deuxième exploit ! Je réussis à assister au cocktail excellent avec champagne vérrines, moules en ne prenant que le verre de jus de pamplemousse dilué.
Une anecdote croustillante : ma femme me dit « prends quand même une petite vérrine ça ne te fera pas de mal ». Je prends une petite vérrine d’avocat la plus légère possible et commence à prendre une petite cuillère quand l’ami avec qui je discutais Miguel, fort à propos me dit « non Pascal, il ne faut surtout pas que tu prennes, cela cela va te déclencher une faim terrible » et il me pique ma vérrine …et la mange sous mon nez ! Eh bien non seulement il s’est bien fait plaisir, mais il m’a rendu un grand service car je pense que cela aurait pu déclencher la fin de mon jeûne.
De retour chez nous, après le cocktail, je n’ai pris qu’un demi litre de jus de légumes puis ai rangé les malles achetées la veille, après les avoir nettoyées et disait à ma femme en rigolant « c’est incroyable ce jeûne me donne envie de bricoler ! » alors que je n’ai jamais envie de bricoler car j’ai dépassé mon seuil d’incompétence dans ce domaine depuis très longtemps.

Je me suis assis tranquillement dans le salon pas du tout fatigué et me suis mis à lire, puis j’ai décidé d’écrire ce journal de jeûne pour vous le faire partager et vous aider à mieux jeûner sans bouleverser trop votre agenda et vos activités. Il est 1h20 du matin et je ne ressens aucune fatigue c’est incroyable comme le jeûne, si l’on tient bon, libère comme énergie. Car il est vrai que 30 % de notre énergie est consommée par la digestion.
Donc on gagne 30 % d’énergie en plus et un temps incroyable car on passe beaucoup moins de temps à faire des courses et à préparer ses repas. C’est nouveau cette sensation de liberté par rapport à la nutrition qui se libère petit à petit en moi.

Graphique perte de poids et masse grasse

Perte d’un cran de tour de ceinture en 4 jours.
Creusement des joues

Sensation de bouche pâteuse mais non gênant
On arrive à « mâcher » son jus de légumes pour le faire durer

Je peux me satisfaire de très très peu et vivre quasiment normalement. C’est sûr, j’ai une sensation de vide dans l’estomac qui me tenaille un peu mais c’est rien par rapport à cette énergie physique, psychique et spirituelle libérée.
J’ai ressenti des émotions extrêmement fortes lors de la messe de mariage et était totalement disponible pour la parole et la prière.
Les idées sont plus claires,

4ème jour de jeûne : dimanche, poids 73,5 kg
Je dors très bien. Le matin je me lève et sans changer mes habitudes (je ne vais pas infliger aux autres ma décision de jeûner et les attrister) je vais acheter des croissants et des bonnes baguettes à la boulangerie pour ma femme et mes enfants. La bonne odeur de la boulangerie réveille un peu certaines envies et en rentrant à la maison, je me satisfais de mon seul thé mais je suis quand même un peu nauséeux et ne reste pas trop longtemps dans la cuisine car ce petit déjeuner du dimanche matin, qui est l’extra dans mes habitudes alimentaires saines, me fait vraiment envie (j’ai toujours été très gourmand et le resterai).

Vers 11 heures je vais à la messe avec ma fille ainée : c’est incroyable comme le jeûne facilite l’attention, l’élévation spirituelle et la prière. Ce n’est pas étonnant, Jésus lui-même s’est isolé dans le désert pour jeûner complètement avant de commencer sa vie publique. De nombreux mystiques chrétiens, et d’autres comme Gandhi, ont bien parlé de la force d’âme que donne le jeûne.

Le déjeuner du dimanche se passe en famille avec un bon poulet en sauce, du riz et du bon vin rouge mais je regarde ma famille, et l’ami que nous avions invité, savourer cela tout en mastiquant lentement mon jus de légumes. C’est vrai que cela me tente mais curieusement je préfère continuer mon jeûne plutôt que de sacrifier cette expérience là trop tôt. Les bénéfices tirés par le jeûne sont tellement supérieurs à cette petite envie de faim, qui chaque jour passant, diminue.
L’après-midi je suis très actif et au lieu de faire une sieste comme d’habitude, je m’active à bricoler et ranger la maison, choses relativement inhabituelles pour moi. Ma femme en est tout étonnée et trouve que ce jeûne, est finalement très très bénéfique.
Je suis plutôt d’humeur joyeuse. Je fais même des travaux qui nécessitent pas mal d’énergie physique comme déplacer un sac de 40 kg de sable, déplacer des malles assez lourdes, tout cela sans noter de fatigue ni de nécessité de me reposer.
Je ne goûte toujours pas mais l’odeur du pain grillé que ma femme fait au goûter est ce qui réveille en moi le plus les bonnes sensations d’appétit et d’envies. C’est finalement plus les odeurs qui m’auraient donné envie de craquer, que la vue de la nourriture.
Je ne craque toujours pas et prends un quart de jus de légumes bio dilué ui avec un quart de citron et un peu d’eau au dîner et cela très lentement. Je bois entre les repas environ 1/2-1litre d’eau par jour. Sommeil moins profond que les précédentes nuits et réveil plus tôt.

5ème jour de jeûne lundi. Poids 73,2 kg
Réveil plutôt facile et incroyable de ne plus sentir de douleurs musculo ligamentaires au réveil ; ceci est une vraie libération.
Petit déjeuner toujours un peu triste avec du thé et un petit peu de miel et un café. Il faut boire assez lentement car sinon on est un peu nauséeux et je bois moins que la quantité habituelle. Ensuite je passe une matinée à travailler sans fatigue et puis vais faire des courses en ville et ne rentre que vers 13h30 avec une certaine soif. Je bois de l’eau puis mon jus de légumes dilué avec du citron et rien d’autre. Pas de café. Pas de sieste. Bonne énergie tout de suite. Après-midi active à réparer les vélos de la maison dans une association.
1 heure de vélo en pleine forme dans l’après midi.
Chose étonnante : je peux maintenant m’accroupir sans avoir mal aux genoux. Que d’avantages en seulement quatre jours de jeûne.
Soirée studieuse à travailler, sans aucune fatigue, entrecoupé de mon quart de litre de jus de légumes dilué avec de l’eau et du citron puis re-travail jusqu’à une heure du matin.
C’est finalement ce cinquième jour de jeûne que je me sens le mieux avec une sensation de trouver un équilibre et une volonté de faire perdurer ce jeûne plus longtemps que prévu initialement. Car le bien-être est extraordinairement bénéfique et je souhaite à tout le monde de tenter cette expérience.
J’avais prévu d’arrêter mon jeûne demain mais je pense que je vais le faire durer jusqu’à la reprise de mes consultations mercredi et jeudi pour voir si l’on peut travailler tout en jeûnant.
J’arrive même à régler des tâches administratives complexes avec de la patience et de la ténacité.
Je m’énerve moins que d’habitude, je suis plus patient, et prends la vie avec un certain détachement et une certaine bonhommie. C’est véritablement une expérience libératrice que ce jeûne.
Il est une heure du matin et je ne suis pas fatigué.
Je vais quand même aller me coucher pour me reposer et reprendrais ce journal demain.
Les amis et la famille à qui j’en parle me disent : « mais comment tu fais et je n’y arriverai jamais. » Mais essayez ce n’est pas si difficile ! D’autres me disent « J’aurai besoin de m’isoler car sinon je craquerai. Je ne sais pas comment tu as fait pour inviter des amis à dîner et ensuite aller à un mariage puis aller dans une boulangerie pour acheter des croissants.. » Si je l’ai fait, moi qui suis si gourmand et qui ait un appétit plutôt gargantuesque, je pense que tout le monde peut le faire; mais bon ceci est une expérience personnelle que je veux vous faire partager …pour vous aider à jeûner à votre façon.

6ème jour : mardi, poids 72.5 kg
Jour équivalent au précédent avec toujours autant d’énergie, beaucoup de bricolage et d’activités diverses, sans fatigue ni pulsion de faim ou grignotage.
Le corps s’est habitué et ne réclame pas son dû de nourriture.
Je voudrais dire que le corps est fait pour vivre des période de disette et jeûner au maximum 40 jours.
Depuis que l’être humain existe sur la Terre, il a vécu plus de périodes de famine que d’abondance. Le métabolisme du corps humain est donc fait pour survivre dans cette période où il y a pas de nourriture. Le corps utilise alors les réserves graisseuse pour se nourrir.
La période moderne n’est rien dans l’histoire de l’humanité : ce n’est que depuis environ I siècle que les sociétés occidentales sont toutes manger tous les jours à la fin. Mais ce n’est pas la norme de l’humanité. Nous sommes faits pour avoir des périodes où nous mettons notre corps et notre intestin au repos. Le jeûne est une façon moderne de respecter cette alternance disette abondance.de plus et nous ne voyons bien les maladies modernes sont toutes des maladie de surcharge : maladies cardio-vasculaires, obésité, rhumatismes, conseillère. C’est parce que nous mangeons aujourd’hui trop et mal que nous nous rendons malades. L’arme de destruction massive ce n’est pas la bombe atomique c’est la fourchette !
Jeûner, c’est ainsi permettre à son corps de puiser dans les réserves graisseuse les plus toxiques pour se nourrir et se détoxifier.
Le jeûne est véritablement l’arme Royale dans les mains du médecin et du thérapeute.
Si la sécurité sociale s’emparait de cette arme, il n’y aurait plus aucun déficit et ceci en moins de six mois. Mais comme cette institution dépend des politiques qui sont dépendants des multinationales (qui n’ont pas du tout intérêt à ce que se développe le jeûne car cela empêcherait de vendre énormément de médicaments), ce n’est pas demain la veille que on verra le jeune être développé par les hôpitaux et la sécurité sociale à moins d’un changement radical de politique, ce que je souhaite bien évidemment.

7 ème jour de jeûne : Mercredi, reprise du boulot, poids 72 kg
Je réprends les consultations ce jour et part au travail après mon petit déjeuner à base de thé vert sans alimentation solide.
Les consultations d’un médecin homéopathe et nutritionniste sont des consultations qui nécessitent une attention et une concentration parfaite de la part du médecin, notamment pour cette écoute particulière et personnalisée de l’exercice homéopathique et l’empathie que le médecin donne dans sa consultation. Je m’aperçois que c’est assez incompatible avec le jeûne en tout cas dans ma propre expérience. Je pense que la concentration du médecin pour l’écoute et pour le diagnostic face a des malades qui présentent des maladies complexes et chroniques nécessite un apport de plus de glucose qu’en période de repos dans le cerveau et que jeûner en même temps n’est pas très facile.
Je passe donc une journée assez difficile toujours sans rien manger et décide de reprendre l’alimentation assez progressivement car je reconsulte le lendemain.

Je ne dîne pas. Le lendemain matin huitième jour je reprends un petit déjeuner un peu plus consistant avec un moustique bio et un fruit du thé vert et un œuf à la coque. Au déjeuner je prends des légumes des sardines et un peu de lentilles. Et le soir je maintiens mon jeune hydrique.

Au total ces 7 jours de jeûne sont extrêmement bénéfiques :

J’ai perdu en une semaine 4 kg, ai vu disparaître douleurs articulaires et tendineuses du lever, pouvais m’accroupir beaucoup plus facilement, et avais plus d’acuité intellectuelle et plus d’énergie physique. Manifestement mon corps a subi une véritable Détox.

J’avais beaucoup moins besoin de sommeil, je n’avais plus besoin de faire la sieste après le déjeuner, me couchais 1h30 plus tard, dormais très bien, me levais beaucoup plus facilement.

C’est une expérience de jeûne que j’ai réalisée dans mon environnement familial sans modifier les activités de mon entourage et sans m’isoler des activités de ma famille et de mes amis. Je n’ai pas choisi pour plusieurs raisons d’aller dans un centre spécialisé car je ne pouvais me le permettre et voulais tenter cette expérience pour savoir si cela était possible : c’est tout à fait possible de jeûner seul mais cela demande peut-être un peu plus de volonté et d’organisation. Je n’ai pas fait des lavement conseillés et ai retrouvé un transit normal le lendemain du jeûne.
Les points négatifs sont largement inférieurs aux points positifs : quelques nausées matinales, difficultés à travailler normalement lorsque l’on a un rythme soutenu. Je n’ai pas eu de migraine ni de crise d’élimination toxinique. J’ai perdu au total 4 kg et 4 cm de tour de taille.
Pour ceux qui souhaitent tenter cette expérience, je leur conseille de prendre le draineur DRENADOCTA qui les aidera à stimuler leur Foie et leur reins pour éliminer les toxines que le jeûne ne manquera pas de relarguer.
Vous pouvez bien évidemment faire appel à tous les groupes de jeûne qui se sont montés ces dernières années en France et qui permettent de se retrouver à plusieurs pour jeûner de 5- 15 jours dans une ambiance décontractée, souvent sportive dans des lieux choisis pour leur environnement naturel propice à la détente et au repos.
Pour les plus fortunés, vous avez les cliniques Bûchinger en Suisse et en Espagne mais c’est vraiment hors de prix…pour ne rien manger. Le prix est justifié par un environnement luxueux et les soins médicaux prodigués.
Pour ceux qui sont tentés par une expérience identique à la mienne vous pouvez m’écrire à info@dr-trotta.com, je vous donnerai quelques conseils judicieux.

Enfin je conseille de jeûner pour les raisons suivantes :

Une à deux fois par an, automne et printemps pour faire une Détox et nettoyer « tout l’intérieur » de son corps est repartir à zéro, tout neuf ce qui la meilleur des préventions des maladies.
– Si vous êtes en surpoids et que vous voulez rapidement maigrir et retrouver la santé.
– Si vous avez des maladies de surcharge: hypertension, diabète, rhumatismes et maladies cardio-vasculaires. Le jeûne est la meilleure des thérapies pour venir à bout de ces maladies sans médicament chimique. Ce n’est qu’après une à trois semaines de jeûne que l’on pourra savoir si vous devez prendre au nom des médicaments car souvent ces périodes de jeûne rétablissent les normes tensionelles et glycémiques sans médicament.
– Même si vous avez un cancer je vous conseille de jeûner. Personnellement si on m diagnostiquait un cancer, je commençerais part jeûner au moins trois semaines pour « affamer mes cellule cancéreuses » car la cellule cancéreuse ne sait pas utiliser la voie métaboliques de la cétogénèse et ne sait utiliser comme carburant que le glucose. Jeûner c’est se priver de plus cause donc affamer et tuer la cellule cancéreuse naturellement. De plus jeûner la veille et le jour de la chimiothérapie diminue considérablement les nausées et les vomissements et permet d’augmenter l’efficacité de celle-ci. Mais ceci est un autre thème et nous en reparlerons car c’est un thème sensible qui nécessite un soutien psychologique et médical particulier et bienveillant.

Dr Pascal Trotta, 
Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Médecin Spécialiste, Radiologue, homéopathe, Fondateur de l’Institut de Médecine Naturelle de Saint Sébastien
Paseo de los Fueros 3, 20005 San Sebastián, Pays Basque

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