Le Docteur TROTTA constate depuis 20 ans dans sa pratique de médecine naturelle que beaucoup trop de patientes sont étiquetées trop rapidement « hypothyroidiennes » et sont obligées de ce fait de prendre tous les jours des hormones thyroïdiennes de synthèse.
Or récemment, le scandale du Levothyrox a montré que ce n’était pas anodin de prendre ces médicaments tous les jours de la vie (1).
De très nombreuses femmes qui étaient habituées à ce médicament, suite au changement de la formule de ses excipients ont subi de très nombreux effets secondaires. Certaines de mes patientes ont dit en consultation au Dr Trotta : « ce médicament allait me rendre folle, et j’ai failli me suicider ». Heureusement elles l’ont arrêté à temps et on suivi ensuite des conseils de médecine plus naturelle pour se passer de ce médicament devenu toxique.
L’hypothyroïdie, comme son nom, l’indique est un fonctionnement en « hypo », donc en moins de la glande thyroïde qui sécrète moins d’hormones thyroïdiennes.
Les hormones thyroïdiennes servent à équilibrer le métabolisme. Lorsque ce métabolisme de la thyroïde se ralentit, les symptômes suivants apparaissent :
prise de poids, fatigue, ralentissement moteur et intellectuel, constipation, frilosité,
perte des sourcils, puis des cheveux, épaississement de la peau et des cordes vocales, entraînant un changement de la voix.
Au maximum quand cela survient dans l’enfance, cela donne ce qu’on appelle le fameux « crétin des Alpes », c’est-à-dire un enfant petit et débile.
La plupart de ces maladies surviennent chez les femmes et le plus souvent à l’âge adulte.
La plupart des hypothyroïdie sont dues à une carence en iode car pour fabriquer des hormones thyroïdienne, il faut de l’iode. Or, notre alimentation est très souvent carencée en cet oligo élément indispensable.
Suite à une pathologie de l’intestin que l’on appelle l’hyperperméabilité intestinale, des petits trous dans l’intestin laissent passer des molécules étrangères qui ne devraient pas se trouver dans le sang. Ces petites molécules étrangères (des bactéries, du gluten, ou des toxines) vont se fixer en fonction du tropisme génétique, chez certaines patientes sur leur glande thyroïde.
Ces anticorps vont ensuite détruire ces petites molécules étrangères fixées sur la thyroïde. Et en détruisant ces petites molécules étrangères, les anticorps détruisent petit à petit la glande thyroïde qui se met donc à moins bien secréter les hormones thyroïdienne, entraînant de facto une hypothyroïdie.
Au maximum, on appelle cela la thyroïdite auto-immune d’Hashimoto.
Etant ancien Radiologue, le Docteur TROTTA a pu constater en échographie la présence d’un goitre thyroidien, c’est à dire une augmentation de volume de la glande thyroide, et en echo-Doppler la présence d’une augmentation de volume de la glande thyroïde qui, au stade aigu et inflammatoire de la maladie présente de très nombreux signaux vasculaires qu’on appelle une hyperémie vasculaire caractéristique en écho Doppler du diagnostic.
Ensuite, si la maladie n’est pas bien soignée la thyroïde finit par se ratatiner, devenir toute petite hypotrophique, et généralement à ce stade ultime, on est obligé de prescrire des hormones thyroïdiennes substitutives.
Non, bien sûr. Il ne faut pas se précipiter sur la prise de ses hormones de synthèse. Comme il ne faut pas se précipiter la prise des anti cholestérol, ou des anti hypertenseurs quand on vous diagnostique une hypercholestérolémie ou hypertension. Car il y a plein de choses naturelles et de bon sens à faire avant de prendre ses médicaments dont certains sont dangereux (les statines).
1/Tout d’abord, modifier votre alimentation et apporter dans celle-ci, les aliments riches en iode qui vous font défaut.
Les aliments riches en iode sont :
Les fruits de mer
Les algues qui sont les légumes de la mer, riches diode et que l’on trouve dans la diététique japonaise.
Et le sel.
Mais pas n’importe quel sel. Il faut éviter absolument le sel blanc raffiné qui ne contient que de l’iode de synthèse, qui ne convient pas à votre glande thyroïde.
Il faut consommer du sel complet ou intégral qui contient de l’iode naturel.
Éviter de le mettre dans l’eau de cuisson car cela ne sert à rien. Il faut toujours saler le riz complet, les lentilles, le quinoa ou les aliments une fois cuits, dans l’assiette au moment du repas.
Comme certains troubles de la thyroïde peuvent être liés à l’intestin, il est essentiel de s’occuper en priorité de la santé intestinale afin d’agir sur la cause première. Certains compléments nutritionnels peuvent aider à :
Traiter l’intestin: c’est la meilleure voie pour soulager les symptômes et éviter le recours au Lévothyrox, qui, comme tout médicament chimique peut aggraver votre intestin.
La thyroide comme toutes les glandes endocrines est sous dépendance d’un axe Psycho-Neuro-Endocrino-Immunolgique. Qu’est ce que cela veut dire ? Tout stress, choc émotionnel, toutes les émotions négatives auront un retentissement sur vos glandes endocrines et vont aggraver votre hypothyroidie. Donc pour bien soigner votre glande thyroide, il faut vous apaiser, vous relâcher et bien traiter le stress souvent à l’origine de votre dérèglement thyroidien.
Des compléments nutritionnels peuvent vous aider, notamment ceux à base de mélatonine, valériane, millepertuis.
Cette étape, souvent négligée par la médecine moderne, consiste à soutenir le travail des organes chargés de l’élimination des déchets, appelés émonctoires : le foie, l’intestin, les poumons, les reins et la peau.
L’objectif est de favoriser le drainage et la détoxification de l’organisme afin de limiter l’accumulation de substances indésirables qui pourraient perturber l’équilibre général.
Cela peut passer par une bonne hydratation et par l’utilisation d’un draineur à base de plantes traditionnellement reconnues pour stimuler les fonctions d’élimination.
Il est important de prendre en compte le phénomène d’oxydation, qui correspond à un vieillissement accéléré de la thyroïde.
Un apport quotidien en vitamine C peut être envisagé, sous forme classique (acide L-ascorbique) ou sous une forme moins acide (ascorbate de sodium), cette dernière étant parfois mieux tolérée par les estomacs sensibles. La quantité et la forme doivent être adaptées en fonction des besoins individuels.
Consulter le docteur TROTTA pour un meilleur diagnostic et une meilleur prise en charge.